27 juin 2017

Cuba, Si

Marina Gaviota
Nous voilà de retour à Varadero, pour y  boucler la troisième année. Marina Gaviota est toujours aussi vide : elle pourrait accueillir des centaines de bateau, mais nous sommes moins de 10. C’est pas près de s’arranger avec les dernières décisions de Trump. Récapitulons : Trump s’attaque aux revenus touristiques de Cuba, par clientélisme vis-à-vis des électeurs Cubains de Floride à qui il doit son élection. Pour ça, il invoque que ces revenus alimentent le budget de l’armée cubaine.



A Viñales

Or l’armée cubaine a un tout petit budget : entre 3% et 20% du coût du dernier porte-avion américain, pour situer. Et le tourisme est la première source de revenus pour Cuba. Cet acharnement me dégoute. Si j’avais le pouvoir de diriger les cyclones, j’en ferais péter un sur Little Havana, juste au moment où Trump y est en visite. 

Salle Fidel, musée de Holguin
Par contrecoup notre intérêt pour cette île grandit et on se cultive. On ne s’arrête plus sur les tracas administratifs, l’approvisionnement aléatoire, ou sur les inégalités entre ceux qui travaillent pour les touristes et les autres. On découvre d’autres trucs : les performances de leur recherche médicale, leur Indice de Développement Humain proche des nations les plus développées, leur économie bien placée dans la région Caraïbe / Amérique Centrale, le niveau d’éducation exceptionnel, les fournitures gratuites qui complètent les petits salaires (gaz, patates, etc …).  



Sinon la traversée retour depuis Key West a alterné orages et pétoles, dans un courant assez fort. C’est bien simple, pendant les calmes le bateau reculait, because le Gulf Stream ! Du coup, on a pas mal sollicité le Volvo.


Pourvu que ça dure


La saison cyclonique a démarré tôt cette année. Déjà une tempête tropicale au nord de Tobago, et une autre sur le Golfe du Mexique. On a commencé à désarmer Velvet, désormais sans voiles et sans bôme. Si on a le temps d’aller mouiller en face à Cayo Blanco, ce sera au spi ou au moteur. 





Début de préparation estivage


Ensuite on continuera de démonter tout ce qu’on peut (panneaux solaires, éolienne, …), puis on le sortira de l’eau. Sa place est réservée au chantier de la marina. On le sanglera fermement au sol, et on rentrera à la maison, où on n’aura plus qu’à attendre Novembre pour reprendre le voyage, saison 4. 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Toujours très contents d'avoir de vos nouvelles ! Bon séjour à Cuba ! bisous. Sara, Gilles et Matéo