2 mars 2016

Au nord de Sainte-Lucie

« Tout autour du mat, ya l’ami Zika » comme dit Patrick Juvet. Les autorités locales en rajoutent (journaux, spots radio, etc…) mais il y a moins de moustiques ici qu’à Port Camargue en été, alors c’est difficile de bien mesurer le danger.

Ca y est, on a défini notre terrain de jeu jusqu’à mi-avril : ça se passe entre Sainte Lucie au sud (île anglophone où on roule à gauche) et Saint Martin au nord (île franco-hollandaise où on roule bourré) en passant par Martinique, Dominique, Guadeloupe, Antigua&Barbuda et Saint Barth.



En Martinique, on a fêté l’arrivée de l’Atlantic Odyssey 2 (je rappelle que le but essentiel d’une traversée en rallye, c’est de multiplier les célébrations), puis mon papa, Françoise et Gilles nous ont rejoints et on a visité un peu. Mouillages aux Anses d’Arlet, balade dans la mangrove, visite de l’Habitation Clément.

Tout ça très joli, mais à 3 Ilets, un panneau rappelle que la baie de Fort de France est polluée par le chlordecone, perturbateur endocrinien dont les exploitants ont nourri les bananeraies sans vergogne. C’était interdit partout ailleurs, y compris en métropole, mais ça se faisait ici. Les nappes phréatiques et les sols mettront des dizaines d’années à s’en remettre, sans compter les dégâts médicaux. Je sais pas si les responsables sont en taule, quelqu’un pourrait me dire ?


Plus haut c’est la Dominique, anglophone et indépendante, mais que la France ferait bien d’annexer, vu qu’elle est très verte, très montagneuse, et spectaculairement belle vue de la mer. La petite capitale (Roseau) ne casse pas des briques, mais le mouillage de Prince Rupert Bay est large et serein. On y reviendra pour la reggae night du mercredi soir qu’on a raté cette fois.

Encore plus haut, on arrive aux Saintes. C’est drôle d’avoir alterné les îles françaises et anglaises. Simple hasard ou négociation ?.. Les françaises sont les plus riches, les anglaises sont devenues indépendantes, choisissez votre camp. A l’Anse Pompierre, il y avait des langoustes à portée de main, mais j’ai pas touché, c’est une zone protégée. On en a acheté à un pécheur, du coup, et grillé le soir même. A l’Ilet Cabrit, étape actuelle, c’est pas une réserve, mais à première vue, ya pas de langouste non plus …

On enchaîne sur Antigua dans quelques jours, toujours en rythme slow life, et en passant au vent de la Guadeloupe, ou alors sous son vent, ou pourquoi pas en traversant la Rivière Salée. J’ai déjà trop réfléchi aujourd’hui, on verra ça demain.

Pas de diaporama en ligne, j'économise ma carte 3G+ Digicel.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Cool les langoustes... Vous avez une plancha à bord??
Bizzz Dom et Fab

Velvet a dit…

Bien sur ! C'est l'accessoire le plus important apres l'autopilote :) !