Des crêtes torturées dans la brume et le contre-jour, c’est ainsi qu’est apparue São Vicente après 5 jours et 9 heures de mer, le temps de changer d’archipel et d’arriver en Afrique. Quelques heures de moteur le 2ème jour (pétole) et juste avant d’atterrir, pour le reste un long voyage rythmé seulement par les divers évènements du bord : manipulations de tangon, mise au sec d’un belle coryphène de 4 kg, dégustation d’une partie de celle-ci à la tahitienne, prise de 2ème ris avec le vent forcissant à plus de 25 nœuds, lecture (Murakami pour l’un, Millénium pour l’autre), appel VHF avec les bateaux pas trop loin, recherche infructueuse de mammifères marins, restant de poisson à la cocotte avec gingembre et tout le toutim, prise de 3ème ris pour la nuit et les orages potentiels, sécurisation du frein de bôme, démarrage du groupe électrogène (le pilote automatique consomme tout ce que les panneaux solaires produisent avec ce soleil voilé), etc.
Enfin bref, nous voilà à Mindelo et c’est bien excitant. On n’a que 4 jours pour visiter, c’est un peu court pour les 10 îles du Cap Vert. Du coup, on restera sur São Vicente. On va essayer de se trouver un bon bar à morna pour demain soir. Si Teofilo Chantre passait sur scène dans les parages, ce serait super.
3 commentaires:
Bravo ! Vous êtes des chefs !!! Profitez bien du Cap-Vert !!! Biz de Java (Sara, Gilles et Matéo)
Le poisson avec du ris c'est plutôt standard. Par contre ne prenez pas trop de ris, ça ne fait que ralentir la chose. Fredo Le Rouge
Raconte un peu la musique du Cap-Vert ..... N'hésite pas à balancer des noms, des notes ou des partitions....
Tu as aussi le droit d'envoyer des paysages ou des couleurs....
Bises à vous deux !
Philippe et Christine
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